Contes médiévaux

Tristan arrive en Irlandetout public à partir de 10 ans

Dans la lignée des conteurs médiévaux, poètes et clowns, jongleurs de mots pour les princes et les manants…
Un petit village au creux d’une vallée. Dans ce village un château. Dans ce château, tous les hivers, un conteur. Le seigneur n’est pas mauvais bougre, il laisse les villageois profiter des histoires.
Au premier rang, un enfant, Saturnin. Il boit les paroles, regarde. Il revient chaque année.
On le voit grandir tandis que le conteur égraine ses récits :
Chrétien de Troyes (l’Enfance de Perceval), Marie de France (Le Bisclavret), une aventure de Renart…

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Contes médiévaux : spectacle particulièrement adapté aux classes 5e.
Pensez au Pass Culture sur leur plateforme ADAGE, sous le nom de « Théâtre Dire d’Etoile »

Avec
Françoise Barret : conteuse, auteure et comédienne

@crédit photo théâtre dire d’étoile

Extrait :
« (…) Perceval grandit, au milieu de la forêt, élevé avec les enfants du village. Comme eux, il chasse, il pose des collets et s’est fabriqué trois javelots de bois. Il passe son temps dans la forêt, observe les animaux. Il a l’œil si aiguisé, qu’il est capable de voir sur la feuille d’un taillis un poil laissé par le passage d’un animal, et de reconnaître s’il s’agit d’une biche, d’un sanglier ou d’un chevreuil…
Mais l’animal qu’il voit là, devant lui, dans la clairière, il ne l’a jamais vu. C’est une bête énorme avec six pattes et deux têtes. Alors qu’une des têtes est tournée vers le sol et broute l’herbe, l’autre est tournée vers le ciel, et a une face d’homme.
Perceval prend son javelot, s’approche sans faire crisser la moindre feuille sous ses pieds. Quand il est à quelques pas, la face d’homme se tourne vers lui.
– Ange ! Démon ! qui va là?
– Ange et démon, veux-tu dire, puisque je suis un homme. Je cherche mon compagnon, un chevalier, ne l’as-tu point vu ?
– Un chevalier? Je n’en ai jamais vu! Comment c’est fait ?
– Ouvre les yeux, tu en as un devant toi. Et baisse ton javelot, tu risquerais de me faire peur. Alors, n’as-tu pas vu celui que je cherche ?
– Un chevalier? Alors ce qui broute l’herbe, c’est un cheval ! J’ai cru que tout ce fer sur vous c’était votre peau !
– Mon haubert, mon heaume, ma cuirasse ! Même la pointe de ton javelot n’y pénétrerait pas! Je t’ai posé une question.
– Ce bâton, ça sert à quoi ?
– Ma lance, un bon coup, et je désarçonne tous mes adversaires. Si tu n’as pas vu mon compagnon, salut !
– Et ce grand plat de cuivre sur le devant ? C’est pour manger ?
– Que le diable m’y mange, si on fait un jour de moi de la viande froide ! Un bouclier. Adieu, je n’ai pas de temps à perdre…
– Attendez, dites-moi encore : qui vous a donné tout cela ?
– Le roi, c’est lui qui fait les chevaliers.
– Le roi ? Où est-ce qu’il habite ?
– Là-bas, de l’autre côté de ces collines. C’est là que je me rends.
– J’irai voir le roi, et il me fera chevalier ! (…) »

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